Affiche definitive

 

 

point d interrogation

Si tu vis de la violence à l'école

 

Parles-en avec quelqu'un en qui tu as confiance pour trouver des solutions, car il faut que cela cesse.  

Tu peux en parler avec cette personne en racontant, en écrivant ou en dessinant ce qui s’est passé avec tous les détails dont tu te souviens (fais-toi aider si nécessaire) : ex.: la date, l’heure, les témoins, la description de la violence subie, sa répétition, ce que tu ressens, tes réactions face à cette situation, etc.

 

N’aie pas honte ou peur des menaces, parles-en avec quelqu'un, par exemple :

  • tes parents, ton tuteur ou un ami de ta famille : ils pourront contacter l’école.
  • un adulte de ton école, par exemple le conseiller d'orientation psychologue, l'assistante sociale, un de tes enseignants, un des surveillants de ton école, le censeur ou le directeur des études chargé de la discipline et de la vie scolaire, l’adulte avec qui encadre ton activité parascolaire (ex. : théâtre, judo, coopérative, journal, etc.). Tu dois savoir que tous les adultes de ton école ont l'obligation de te protéger et de t’aider lorsque tu as un problème au sein de ton établissement.
  • un de tes camarades de classe (ou d’école) ou ton chef de classe qui pourront en parler à un adulte.

Tu peux en parler avec cette personne en racontant, en écrivant ou en dessinant ce qui s’est passé avec tous les détails dont tu te souviens (fais-toi aider si nécessaire) : ex.: la date, l’heure, les témoins, la description de la violence subie, sa répétition, ce que tu ressens, tes réactions face à cette situation, etc.

 Parler de la violence à l’école, c’est agir pour que celle contre toi s’arrête et qu’elle ne touche pas d’autres élèves ou peut-être toi-même une nouvelle fois. 

 

Si tu vis de la violence dans le cyberespace (ex.: SMS, réseaux sociaux, autres sites), protège toi sur Internet, imprime ou copie ces messages blessants et signale ces abus à un adulte :

  •  Protège-toi sur Internet en évitant d'afficher des détails sur ta vie privée et en réfléchissant avant de publier tes photos ou vidéos. De plus, ne donne jamais les mots de passe de tes comptes ou adresses e-mail, car ce sont des informations qui doivent rester confidentielles (personnelles).
  • Signale tout abus observé sur Facebook et sur les autres réseaux sociaux : ex.: tu peux signaler un contenu (message, image, vidéo, etc.) qui s’en prend à ta vie privée, t’humilie. Tu peux aussi bloquer tous tes amis et toutes les personnes qui ne t’inspirent pas confiance.

Pour plus d'informations, va faire un tour sur : https://www.facebook.com/safety?_rdr

 

 

 

 

point d interrogation

Si tu es témoin de violence à l'école

 

Apporte ton soutien à la victime et parles-en avec quelqu'un en qui tu as confiance, car il faut que cela cesse.

Aucun élève ne doit subir de la violence, c'est pourquoi tu dois intervenir en :

  • soutenant la victime : bien souvent, l’élève victime de violence est rejeté par ses camarades de classe ou d'école. Ne participe pas à cet isolement. Mieux, n'hésite pas à parler à la victime, car ton soutien devrait lui faire beaucoup de bien (il se sentira soutenu).
  • parlant de ce que tu as vu avec quelqu’un de confiance : un des adultes de ton école ( ex.: le conseiller d'orientation psychologue, l'assistante sociale, un de tes enseignants, un des surveillants de ton école, le censeur ou le directeur des études chargé de la discipline et de la vie scolaire, etc.), un autre élève (ex.: ton chef de classe, tes amis) ou tes parents afin qu'ils trouvent une solution pour que la violence que tu as observée ne se reproduise plus sur la même victime ni sur un autre élève ou toi-même
  • ne riant pas de la victime et, encore moins, en n'encouragent point l'agresseur : en adoptant cette attitude responsable, tu peux amener l'agresseur à arrêter son acte, car il se peut qu'il agresse sa victime afin de jouer les intéressant ou avoir de la valeur à tes yeux. De même, si tu reçois à faire circuler une image, une vidéo humiliante concernant un élève, supprime là au lieu de la transférer à tes amis.
  • convainquant l'auteur de la violence, s'il fait partie de tes amis, d'arrêter son agression : si  possible, essaie de lui faire comprendre qu'il fait du mal à l'autre élève et qu'aucun élève ne doit subir cela. Par ailleurs, essaie de savoir le pourquoi de son acte. Il est possible que celui-ci soit motivé par des problèmes personnels ou autres qu'aurait ton ami. En parlant avec lui, tu peux peut-être l'aider à trouver une solution au problème auquel il est confronté.

 

Tu n’es pas un alo (délateur) si tu dénonces un élève qui fait souffrir un ou d'autres élèves.

Parler de la violence à l'école c’est agir pour que celle que ton camarade subit s’arrête. C’est aussi agir pour qu'elle ne touche pas d’autres camarades ou peut-être toi-même.

Tu peux raconter, écrire ou dessiner ce qui s’est passé avec tous les détails dont tu te souviens (fais-toi aider si c’est nécessaire). Tu peux noter la date, l’heure, les personnes présentes, la description des faits, leur répétition, ce que la victime a ressenti et comment elle a réagi.

 

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Si votre enfant vit de violence à l'école

 

Vous devez en parler avec lui et avec sa direction d'école pour trouver des solutions, car aucun enfant ne doit subir cela. 

  • Parlez-en avec lui : votre enfant peut craindre de parler : rassurez-le, demandez-lui ce qu’il souhaite, expliquez-lui que votre intervention vise à l’aider et faire cesser la violence qu’il subit. Faites-lui décrire les comportements subis, car il est important d'identifier le plus précisément possible la nature des problèmes vécus par votre enfant. Même si votre enfant y tient beaucoup, il n’arrivera pas à résoudre ce problème par lui-même. Il a besoin de votre aide.
  • Informez la direction de l'école: prenez rendez-vous avec un adulte de l'établissement de votre enfant (ex.: Conseiller d'orientation, psychologue, Censeur ou Directeur des études chargés de la vie scolaire et de la discipline, Assistante sociale, Surveillant général, professeur principal de la classe de votre enfant). Exposez en détail ce que subit votre enfant. Vous pouvez vous aider de la fiche de repérage pour noter ce que vous avez constaté. Demandez quelles sont les actions menées, les mesures prises pour protéger votre enfant et les réponses proposées pour faire cesser la violence dont est victime votre enfant. Conformément à la Loi n° 21/2011 du 11 février 2012 portant orientation générale de l’éducation, de la formation et de la recherche en République gabonaise et du Règlement intérieur de l'école, les directions d'établissement ont l'obligation d'agir. Agissez pour que cette violence ne touche plus votre enfant ou d’autres enfants.
  • Faites un suivi : surveillez le comportement de votre enfant. Si l’intervention d’un adulte de l’école ne fait pas cesser les violences, informez-en son école. Puis, continuez de travailler avec la direction de l’école pour résoudre le problème. En même temps, il est possible de solliciter l'intervention du bureau de l'association des parents d'élèves, lequel peut par exemple solliciter l'implication des parents de l'élève auteur de la violence.
  • Rassurez votre enfant : il est important de dire à votre enfant que vous allez continuer de lui apporter votre soutien dans ces moments difficiles. 
  • Ne tentez pas de contacter l’auteur des faits, car cela pourrait aggraver la situation.

Parler de la violence dont est témoin votre enfant, c'est agir pour qu’elle s’arrête et ne touche pas d’autres élèves ou ton enfant. Elle peut entraîner des conséquences graves (baisse des résultats scolaires, perte de l’estime de soi, décrochage scolaire, profond mal être) pour la victime et l'auteur et, même, le témoin.

 

Voici quelques signes qui pourraient vous aider à découvrir si votre enfant vit de la violence à l'école :

  • Refuse d’aller à l’école ou de participer aux activités socioéducatives ou sportives;
  • Manque d’estime de soi, se dénigre;
  • Tristesse, manque d’entrain/d’envie, idées noires
  • Souffre de maux de tête, maux de ventre; 
  • Perte d’intérêt pour l’école, résultats scolaires chutent;
  • Perte d’appétit, troubles de l’alimentation;
  • Perd ses biens, a souvent besoin d’argent;  
  • Fatigue;
  • Se fait insulter, injurier, a des hématomes sur le corps, des vêtements déchirés, des biens brisés; 
  • Dort mal, fait des cauchemars, fait pipi au lit;
  • Peut être assez régulièrement victime de violence de la part de ses frères et sœurs,
  • Isolement vis-à-vis des autres membres de la famille, refus de s’exprimer, retrait

point d interrogation

Si votre enfant est témoin de violence à l'école

 

Vous devez en parler avec lui et, si possible, en informer sa direction d'école ou le bureau de l'association des parents d'élèves de l'établissement, car il faut que cela cesse.

  • Faites décrire à votre enfant les comportements observés, car il est important d'identifier le plus précisément possible la nature des comportements violents qu'il a observés.
  • Informez un membre de l’établissement : Conseiller d'orientation psychologue, Assistante sociale, Censeur ou Directeur des études chargé de la vie scolaire et de la discipline, un membre du corps enseignant de la classe, pour qu’ils puissent prendre en charge la situation de l’élève.
  • Saisissez un le bureau de l'association des parents d’élèves de l'école pour sensibiliser d’autres parents. Parler de la violence à l'école c’est agir pour faire cesser cette violence et qu’elle ne touche pas, une autre fois, d’autres enfants ou peut-être le vôtre.

 

Parler de la violence dont est témoin votre enfant, c'est agir pour qu’elle s’arrête et ne touche pas d’autres élèves ou ton enfant. Elle peut entraîner des conséquences graves (baisse des résultats scolaires, perte de l’estime de soi, décrochage scolaire, profond mal être) pour la victime et l'auteur et, même, le témoin.

point d interrogation

Si votre enfant est auteur de violence à l'école

 

Vous devez en parler avec lui et en discuter avec sa direction d'école pour trouver de l'aide et des solutions, car il faut que cela cesse.

  • Parler avec votre enfant pour tenter de connaître les origines de sa violence. Celles-ci peuvent être multiples : difficultés à communiquer sereinement, agressivité par peur de l’autre, réponse violente au harcèlement qu’il pourrait lui-même subir ou avoir subi antérieurement. Votre enfant ne sait pas comment faire pour trouver une alternative à son comportement agressif. Il a besoin d’être aidé. Lui poser directement des questions le mettrait en position d’accusé, mais il ne faut pas qu’il se sente « diabolisé ». Il pourrait rester silencieux, par peur de la réaction des adultes ou parce qu’il ne se rend pas compte de ce qu’il fait. Mieux vaut procéder par approches successives en lui demandant par exemple si autour de lui, l’un de ses camarades est victime de violence, s’il a parlé de ce qu’il a ressenti… On l’amènera ensuite à parler de son propre ressenti face à la violence. Il faut cependant rappeler que la violence est un délit : votre enfant pourra être sanctionné dans le cadre scolaire et ses agissements l’exposent à d’éventuelles poursuites judiciaires.
  • Parler à votre enfant des valeurs de l’école, lui enseigner le respect des autres (cela nécessite à lui apprendre entre autres à écouter quand les autres parlent, à partager, à attendre son tour, à suivre les règles communautaires, à aider les autres, à dire des choses gentilles aux autres) et lui apprendre l'empathie (cela nécessite à lui faire comprendre qu'il n’aime pas souffrir, alors il ne faut pas faire souffrir les autres) afin qu’il adopte un comportement plus adapté.
  • Parler à un adulte de son établissement : le conseiller d'orientation psychologue, un professeur, le Censeur ou le Directeur des études chargé de la vie scolaire et de la discipline, l'assistante sociale, etc. Ils sont là pour vous écouter et prendre en charge votre enfant dans le cadre scolaire. Ils trouveront les solutions adaptées pour la victime et pour votre enfant (rappel des règles de vie scolaire, aide psychologique dans l’établissement ou à l’extérieur, etc.).

 

Parler de la violence à l'école dont votre enfant l'auteur, c'est agir pour qu’elle s’arrête et ne touche pas d’autres élèves ou ton enfant à son tour. Elle peut entraîner des conséquences graves (baisse des résultats scolaires, perte de l’estime de soi, décrochage scolaire, profond mal être) pour la victime, le témoin et, même, l'auteur.

 

point d interrogation

Si un adulte de l'école observe des faits de violence ou si de tels faits lui sont rapportés

 

Qu'il en parle avec la personne ressource de son école pour trouver des solutions, car il faut que cela cesse. Cela peut être le conseiller d’orientation psychologue, le censeur ou directeur des études chargés de la vie scolaire et de la discipline, le surveillant général, etc.

 

Si cet adulte est la personne indiquée pour trouver des solutions, quelques conseils pour agir au mieux :

  • Recueillir séparément la parole des élèves impliqués (victime, auteur et témoin), la victime en premier.
  • S’entretenir avec la victime (les recevoir séparément s'ils sont nombreux): recueillir son témoignage, évaluer sa capacité à réagir devant, s’informer sur la fréquence de la violence dont il a été victime, lui demander de décrire ce qu’il ressent, le rassurer et lui proposer d’assurer sa sécurité si nécessaire, lui demander ce dont il a besoin et s’il a des souhaits concernant la prise en charge de sa situation, l’informer que sa situation sera désormais régulièrement suivie par la direction d’école, lui proposer de prendre part à la résolution de la situation).
  • S’entretenir avec le ou les témoins (les recevoir séparément s'ils sont plusieurs) : mettre l’accent sur la dimension éducative de ces entretiens et de rassurer les élèves, qui peuvent être insécurisés par les violences auxquelles ils ont assisté.
  • S’entretenir avec l’auteur (les recevoir séparément s'ils sont nombreux) : l’informé qu’un de ses pairs s’est plaint de violences, sans qu’aucune précision ne lui soit donnée, afin qu’il puisse s’exprimer et donner sa version des faits. Selon le degré de reconnaissance des faits, il est indispensable de rappeler les règles du vivre ensemble/les valeurs de l’école et de demander de cesser d’adopter des comportements violents à l’école. Il est important de rappeler également les conséquences de la violence. Il est nécessaire de vérifier si le ou les auteur(s) comprennent la gravité de leur comportement et de réexpliquer l’attitude que l’on attend de leur part, afin de les responsabiliser. Il est signalé à l’élève que ses parents (responsables légaux) seront informés. En fonction de la nature et de la gravité de l’acte dénoncé, la direction d’école informe l’élève des suites possibles, notamment en termes de punition. Si plusieurs élèves sont auteurs, ces derniers sont reçus séparément selon le même protocole.
  • S’entretenir avec les parents de l'élève impliqué (les recevoir séparément s'ils sont plusieurs) : en fonction de la nature et de la gravité de la violence exercée sur sa victime, la direction d’école décide d’une rencontre avec les parents des élèves mêlés. Les parents de la victime sont entendus, soutenus et assurés de la protection de leur enfant. Ils sont associés au traitement de la situation et informés de leurs droits. Il leur est fortement déconseillé de tenter de régler eux-mêmes le problème. Le rôle protecteur de l’École leur est rappelé ainsi que la mobilisation de tous les acteurs pour assurer ce rôle. Quant aux parents de l’élève auteur, ils sont informés de la situation. Leur sont rappelé les conséquences des actes commis, le type de mesures possibles concernant leur enfant à la fois en termes de punition mais aussi en termes d’accompagnement éducatif. Leur avis peut être demandé concernant les punitions proposées. Leur concours est, en effet, utile pour la résolution de la situation.
  • Orienter la victime pour une prise en charge: en cas de nécessité de soins (vers tout personnel de santé) ou d’un soutien psychologique (vers le psychologue scolaire de ou l’assistante sociale de l’école).
  • Suivre les mesures prises pour faire cesser le trouble: rencontres avec l’élève victime (et éventuellement ses parents) afin de s'assurer de l'efficacité des mesures prises.

 

Comment repérer un élève qui vit de violence à l'école?

1) Dans la classe :

  • Personne ne veut faire d’activité en groupe avec cet élève;
  • Elève choisi en dernier pour les activités de groupe;
  • Elève moqué et ou insulté (surnom…);
  • Nervosité importante en expression orale;
  • Moqueries/murmures quand l’élève participe ou au moment des rendus de copies d'évaluations;
  • Fournitures scolaires dégradées ou dits perdus;
  • Réactions violentes inhabituelles/réactions inappropriées;
  • Chute des résultats scolaires;
  • Refus de participer en classe et/ou refus de venir au tableau;
  • Jet de boulettes de papier, de petits matériels (capuchon, stylos, encre…).

 

2) Dans la cour de récréation:

  • Élève isolé;
  • Elève moqué et/ou insulté (surnom…);
  • Elève agressé physiquement : « croche-pied », tape sur la tête, cheveux tirés, pincements, coups, crachats…
  • Cible de jeux dangereux et/ou jets d'objets (ballon...);
  • Se rapproche des adultes sans leur parler nécessairement, cherche leur compagnie;
  • Impliqué dans des conflits mais est souvent « perdant »;
  • Elève qui subit un déshabillage ou des baisers forcés;
  • Elève qui n’ose pas se rendre aux toilettes (par peur);
  • Elève qui se fait photographier à son insu et dont l'image est ensuite éventuellement diffusée ou montrée;
  • Elève qui demande fréquemment à ne pas aller en récréation pour lire;
  • Elève qui apporte par exemple des goûters à l’école pour les partager systématiquement avec les autres;

 

3) Au foyer des élèves :

  • Elève qui mange régulièrement seul;
  • Mange en groupe mais se fait voler une partie de son goûter;
  • Victime de jets de nourriture;
  • Elève qui fait tomber son goûter suite à un croche pied;
  • Les autres élèves se lèvent ou changent de place quand il/elle s’installe près d’eux.

 

4) Sur le trajet domicile-école et aux abords de l’école:

  • Peur de faire le trajet seul;
  • Se dépêche de rentrer dans l’enceinte de l'école;
  • A l’inverse, arrive en dernier;
  • Moquer dans les transports (autobus ou taxis);
  • Modifie ses trajets/emprunte des chemins détournés;
  • Marche seul;
  • Refuse d'aller à l'école.

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